CHAPTER IV
JONATHAN HARKER’S JOURNAL
31 May.—This morning when I woke I thought I would provide myself with some paper and envelopes from my bag and keep them in my pocket, so that I might write in case I should get an opportunity, but again a surprise, again a shock!
Every scrap of paper was gone, and with it all my notes, my memoranda, relating to railways and travel, my letter of credit, in fact all that might be useful to me were I once outside the castle. I sat and pondered awhile, and then some thought occurred to me, and I made search of my portmanteau and in the wardrobe where I had placed my clothes.
The suit in which I had travelled was gone, and also my overcoat and rug; I could find no trace of them anywhere. This looked like some new scheme of villainy…
Alors, je connaissais, et le mot a existé en français aussi dans le sens de sac de voyage pour les vêtements ! jusqu’au dix-neuvième siècle je crois ; ça sonnerait très bizarre aujourd’hui. Et ça a désigné en particulier une sorte de sac souple et cylindrique utilisé par les cavaliers pour transporter leurs vêtements, ce que j’ai découvert en lisant le Hussard sur le toit :
On est loin de l’objet décrit par Lewis Carroll… J’ai trouvé cette image. Le roman date de 1951, mais il est censé se dérouler dans les années 1830, je ne sais pas si cet objet était encore en usage à l’époque de Giono ou si c’est une référence historique.
Par contre j’ignorais que l’expression portmanteau word avait été inventée par Carroll, ni que mot-valise était un calque de l’anglais ! Je trouve que ça lui va bien, c’est une expression assez rigolote.
Tout ça me fait penser que je n’ai jamais lu Dracula, il faudra que je m’y mette un jour.
(Ha, je savais ce que c’était avant de cliquer.)